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Violences physiques et morales

Les violences conjugales

Les violences conjugales sont des formes de maltraitance qui se produisent dans l’intimité d’une relation de couple, entre partenaires ou ex partenaires, vivant ensemble ou non. Elles s’inscrivent dans un rapport de force et de domination.
De manière répétitive et souvent en s’aggravant, elles s’exercent sous la forme par exemple d’insultes, d’humiliations, d’isolement, de brutalité, de pressions économiques ou psychologiques, d’agressions physiques ou sexuelles.

Le harcèlement moral

Il se manifeste par des agissements malveillants répétés : remarques désobligeantes, intimidations, insultes,… qui affectent la santé mentale ou physique de la victime, l’empêche de travailler, l’isole, porte atteinte à ses droits et la dignité.

Le viol

Le viol est défini par le Code pénal (article 222-23) comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise.
On distingue le viol des autres agressions sexuelles à travers l’existence d’un acte de pénétration qui peut être vaginale, anale ou buccale. Cet acte peut être réalisé aussi bien avec une partie du corps (sexe, doigt…) qu’avec un objet.

L’agression sexuelle

L’agression sexuelle est toute atteinte sexuelle sans pénétration commise sur une victime avec violence, contrainte ou menace. Par exemple, des attouchements.
S’il y a eu pénétration, il s’agit d’un viol.
Pour qu’il y ait agression sexuelle, un contact physique est nécessaire entre l’auteur et la victime.
Il peut y avoir agression sexuelle entre époux, concubins ou partenaires de Pacs.
Dans tous les cas, l’auteur n’a pas obtenu le consentement clair et explicite de la victime :
– Soit la victime a émis un refus clair et explicite et/ou s’est défendue mais l’agresseur a exercé sur elle une contrainte physique.
C’est le cas s’il y a usage de violence.
– Soit la victime n’a pas émis un refus clair et explicite et/ou ne s’est pas défendue car elle faisait l’objet d’une contrainte morale.
C’est le cas si l’agression repose sur une pression psychologique, lorsque la victime n’ose rien dire face à l’auteur (par exemple une salariée et son patron).
– Soit la victime n’était pas en état de pouvoir donner une réponse claire (par exemple, victime sous l’emprise de stupéfiants ou de l’alcool, ou victime vulnérable en raison de son état de santé).
Source : service-public.fr

Nous essayons de lister le plus exhaustivement possible les différents types d’agressions et de violences, mais cela peut malheureusement prendre beaucoup d’autres formes.
Si vous ne vous reconnaissez pas dans cette liste mais pensez être tout de même victime de violence, prenez contact avec l’Association Ni Putes ni Soumises pour recevoir l’aide et le soutien appropriés.